Historique de la Mission S.E.E. (partie 2)

EXPANSION DU TRAVAIL

En 1962, une nouvelle salle de réunion est trouvée sur la place
Wilson, une des deux plus importantes places de la ville. Le Seigneur pourvoit
miraculeusement à l’argent nécessaire pour l’achat de la salle.
Des missionnaires vendent plusieurs de leurs possessions personnelles, certains
chrétiens américains prêtent de l’argent à des
taux d’intérêt réduits, une famille française
hypothéque même sa maison. En mai 1962, se tient le premier
culte dans la nouvelle salle de l’église et cela continue jusqu’en
1989. En juillet de la même année, l’église, devenue
indépendante, déménage rue de la Concorde pour des locaux
plus grands. Les revenus de la place Wilson aide encore à payer ce
loyer.Ainsi pendant plusieurs années, avec l’aide de chrétiens
français, les Sommerville et Mlle Copp continuent à
évangéliser la ville de Toulouse. Chaque été,
des réunions d’évangélisation sous la tente sont tenues
dans plusieurs secteurs de la ville. Des films scientifiques de Moody sont
obtenus pour être projetés sous la tente et dans diverses salles
municipales de la région.Durant cette période, plusieurs jeunes gens remarquables acceptent
Christ comme leur Sauveur et manifestent leur désir de le servir.
Certains d’entre eux demandent à Mr Sommerville de leur enseigner
les bases de la Parole de Dieu ce qu’il fit avec quatre étudiants.
Avec l’aide des quatre jeunes et de plusieurs chrétiens français,
les missionnaires continuent à évangéliser utilisant
toujours la tente et les films de Moody. Une oeuvre démarre à
Mont-de-Marsan. L’équipe s’y rend chaque semaine pour une étude
biblique. Ensuite, une salle est louée à Muret à 20
kilomètres de Toulouse où trois familles avec au total dix
enfants forment le noyau de la nouvelle église qui sera quelques
années plus tard complètement autonome.

Entre temps, l’église de Toulouse continue à
évangéliser et donc à grandir. En 1967, une campagne
d’évangélisation sous la tente est entreprise dans la partie
la plus peuplée de la ville. Lorsque la Guerre de six jours éclate
en Israël, l’occasion est bonne de rappeler que Dieu contrôle
tout et qu’il a un plan pour chaque vie si on se tourne vers lui. Des âmes
sont sauvées et l’église connait une nouvelle croissance.

ETUDIANTS MISSIONNAIRES

En 1968, en congés aux Etats Unis, Mr Sommerville pense à une
nouvelle méthode missionnaire. A cause du manque désespérant
de missionnaires en France et aussi parce que des lycéens ont
répondu à l’appel pour être missionnaires, il innove
un programme intensif de formation de missionnaires (I.M.T = Intensive Missionary
Training Program). Il décide d’offrir à de jeunes américains,
désireux de servir le Seigneur en France et recommandés par
leurs églises et pasteurs, l’opportunité de faire l’Institut
Biblique directement sur le champ de mission c’est-à-dire l’étude
de la langue, de la Parole de Dieu et la pratique du ministère.

Au début de l’année 1968, Mr Sommerville demande à Laura
Copp de chercher une maison ou un appartement assez grand pour loger les
cinq jeunes américains qu’il va ramener avec lui, quelques étudiants
français ainsi que lui-même et sa femme. Elle commence les
recherches et naturellement le Seigneur la dirige au bon endroit. Après
avoir visité la maison en question, Mlle Copp est si convaincue que
c’est le choix de Dieu qu’elle demande à l’un des diacres de lui
prêter l’argent pour payer la caution afin de la réserver jusqu’au
retour des Sommerville. En mai 1968, les cinq nouveaux étudiants
américains, les trois étudiants français et les Sommerville
déménagent dans la « Grande Maison » au milieu des grèves
et des manifestations des étudiants et des travailleurs.

Au même moment, deux autres américains arrivent en France :
le pasteur Kenneth Bliss et sa femme de l’église de Neenah (Wisconsin
– USA). Bien qu’il approche de l’âge de la retraite, il change
l’ordre de ses priorités. Adhérant complètement
à l’idée révolutionnaire de l’I.M.T, il abandonne son
ministère de pasteur qui pourtant lui garantissait un salaire, un
logement et une retraite. Lui et sa femme se lancent par la foi à
chercher du soutien afin de consacrer tout leur temps pour le travail de
la mission. Ainsi donc S.E.E accueille ses premiers représentants
nord-américains. Aussitôt qu’ils obtiennent les fonds
nécessaires, Mr et Mme Bliss font leur première visite sur
le champ de mission. Et là, ils tombent amoureux de la France et des
chrétiens français.

Durant leur voyage, les nouveaux étudiants américains commencent
des cours de français sur le paquebot « Queen Elisabeth II » et continuent
à plein régime durant les mois d’été malgré
les réunions à l’église et les campagnes
d’évangélisation. Les cours, tous dispensés en
français, débutent à l’automne. Désireux d’être
dans l’oeuvre malgré leurs lacunes en français, les étudiants
américains apprennent des Negro Spirituals avec les jeunes français.
Ils sont ensuite allés à l’Université de Toulouse pour
donner un concert entrecoupé de témoignages personnels. A la
fin, plusieurs étudiants agnostiques ou athés viennent poser
des questions aux chrétiens. Par la suite, plusieurs « concerts » sont
donnés et quelques étudiants même viennent à
l’église et acceptent le Seigneur. Le groupe de chant « Les Kids » est
devenu si connu qu’il est invité par plusieurs églises
françaises.

L’année suivante, l’Institut Biblique s’agrandit en accueillant de
nouveaux étudiants tels qu’un étudiant de la Faculté
de Médecine, un jeune homme de l’église de Toulouse, un de
Perpignan et un nouvel Américain. Une solide amitié se forme
entre les étudiants qui participent ensemble aux cours, aux
réunions, aux visites et aux campagnes d’évangélisation.

En 1970, Mlle Copp et plusieurs étudiants-missionnaires américains
rentrent chez eux pour des congés. De septembre à décembre,
ils font ensemble une tournée dans des églises des états
de Wisconsin, Illinois, Indiana, Kansas et Californie pour présenter
l’Institut et les besoins de la France. Après Noël, ils parcourent
les Etats de New-York, Pennsylvanie et New-Jersey. Ils ont beaucoup de contacts
avec des jeunes gens dont certains se joignent plus tard au programme I.M.T
en France.

Pendant qu’une partie des étudiants est aux Etats-Unis, quatre de
ceux qui sont restés à Toulouse forment un quatuor et commencent
à chanter ensemble lors des plein-airs. Ils finissent par devenir
très populaires et sont, par conséquent, invités à
travers toute la France par plusieurs églises. Le « Quatuor Joie »,
connu aussi bien pour ses compositions originales que pour son large
répertoire de Negro Spirituals, enregistre plusieurs disques et cassettes
qui sont appréciés et repris par beaucoup de jeunes français.

Au début de l’année 1971, les étudiants en congés
aux Etats-Unis rentrent en France. Trois nouveaux étudiants
américains arrivent un peu avant l’été et commencent
rapidement à étudier le français avec Mlle Copp afin
d’être prêts pour la rentrée à l’Institut. D’autres
français se joignent à eux et deviennent aussi membres de la
famille des étudiants missionnaires. « La Grande Maison » contient à
peu près une vingtaine de personnes.

Durant cette période, le « Quatuor Joie » assume la responsabilité
pastorale de l’église de Perpignan. Chaque mercredi, à la fin
des cours, ils partent là-bas dans une vieille 2 CV, profitant du
voyage pour étudier ensemble dans la voiture. Ils dirigent les cultes,
organisent des réunions d’évangélisation et des groupes
de jeunes, font aussi des visites, etc. Ils reviennent à Toulouse
dans la soirée du dimanche suivant après la réunion
de l’après-midi. Ils sont vraiment très occupés et souvent
très fatigués mais contents d’être au service du Seigneur
!

En 1972, lors de la remise des diplômes, des pasteurs et des missionnaires,
viennent de toute la France pour participer à l’examen et à
la consécration de quatre étudiants de l’Institut. Tous les
visiteurs sont étonnés des connaissances bibliques des candidats
révélées dans la présentation de leur thèse
et par les réponses qu’ils donnent aux questions du Conseil.

En 1973, Mr et Mme Sommerville, le « Quatuor Joie » et cinq autres musiciens
sont invités en Côte d’Ivoire par des églises africaines
pour tenir des réunions d’évangélisation pendant deux
mois. Le lendemain de leur arrivée à Abidjan, ils sont
invités à présenter leur ministère à la
télévision nationale.

A partir de ce moment, ils sont particulièrement bénis par
le Seigneur partout où ils vont. Ils peuvent toucher pendant ces deux
mois, 20 000 personnes dont 2000 viennent à Christ. Toutes leurs
réunions ont lieu dehors parce qu’il n’y a pas de salle assez grande
pour contenir les foules. Ces réunions sont le début d’un
réveil qui balayera les églises nationales pendant toute une
année. Les églises des villes visitées finissent par
construire de nouveaux bâtiments pour s’adapter aux assemblées
croissantes.

De 1972 à 1976, l’Institut Biblique continue à former d’autres
étudiants aussi bien américains que français. Pour beaucoup,
« La Grande Maison » devient l’endroit favori pour se retrouver, aussi bien
pour les jeunes de l’église de Toulouse que pour d’autres du sud-ouest
de la France qui viennent pour des groupes de jeunes, pour du repos ou pour
des questions de mariage etc. Certains étudiants rencontrent là
leur future « co-équipière », d’autres deviennent pasteur ou
partent pour aider de nouvelles églises, pas seulement en France mais
aussi en Espagne, à Haïti, au Liban, au Canada et aux Etats-Unis.

L’EXPANSION CONTINUE

En Automne 1975, Mr Sommerville trouve une nouvelle maison pour l’Institut
Biblique en plein centre de Toulouse, à cinq minutes à pied
de l’église. Après des mois de nettoyage et de rénovation
(peinture, papier-peints, carrelage, etc), au mois de mai 1976, la maison
est enfin prête, juste à temps pour le vingtième anniversaire
de la mission qui rassemble au cours du week-end de la Pentecôte, de
nombreux prédicateurs et visiteurs appartenant à d’autres
églises et missions.

Les quatre années suivantes sont très remplies; les anciens
étudiants aident les missionnaires à enseigner les nouveaux
et forment aussi des équipes d’évangélisation. Celles-ci
sont envoyées pour fonder de nouvelles églises dans d’autres
villes françaises.

A ce jour, il y a déjà six églises baptistes
indépendantes grâce à la nouvelle mission S.E.E – sans
compter celle de Bordeaux formée par le biais de la B.M.M :

· Toulouse

· Perpignan

· Montauban

· Limoges

· Tarbes

· Muret

L’EXTENSION VERS PARIS

L’église de Toulouse, l’Institut Biblique et les églises des
alentours sont soumis à un Comité composé de professeurs
et de missionnaires (plusieurs anciens étudiants se sont joints entre
temps à la mission). En 1977, Mr Sommerville ressent une nouvelle
fois le besoin d’étendre l’oeuvre. Paris, avec ses 10 millions
d’habitants, devient son fardeau. Il commence donc à chercher une
salle de réunions… Mr et Mme Sommerville retournent aux Etats-Unis
où Dieu les aide à trouver une somme d’argent suffisante à
leurs yeux pour commencer une oeuvre à Paris.

Après presque deux ans de recherches et de prières, il faut
une intervention miraculeuse pour obtenir un local. Le peu d’argent dont
ils disposent n’est rien en comparaison des loyers exorbitants de Paris.
Et Dieu fit le miracle !

C’est alors qu’une équipe composée de dix étudiants
et missionnaires monte à Paris pour rénover la nouvelle salle
et démarrer l’oeuvre.

L’église Baptiste du Centre de Paris ouvre donc ses portes au public
en 1978 !

Des semaines de réunions d’évangélisation sont tenues,
des milliers d’invitations et de traités sont distribués…
Chaque jour, il y a une réunion de prière et l’équipe
fait de nombreux contacts. A la dédicace de l’église, une
Expo-Bible est présentée pendant deux mois et plus de 2000
personnes y assistent. Et parmi ces visiteurs, quelques personnes acceptent
le Seigneur et sont baptisées. L’église est organisée
et reconnue officiellement en 1979 par le gouvernement français comme
étant une Association Cultuelle à but non-lucratif.

NOUVELLE DECENNIE

En 1981, il y a plusieurs changements.

En janvier, à cause du départ à la retraite de la
trésorière de la mission aux U.S.A. – après vingt ans
de service – et de la maladie de Mme Bliss qui ne peut plus s’acquitter de
ses tâches de secrétariat, Laura Copp retourne aux Etats-Unis
pour prendre la responsabilité du secrétariat et de la
trésorerie. En juin, le bureau de la mission est transféré
à Bradenton en Floride.

Cet automne là, l’Institut Biblique quitte Toulouse pour être
transféré à Mantes-la-Jolie, une petite ville au nord-ouest
de Paris. Avec l’aide des étudiants, une église démarre
là aussi. L’occasion leur est donc donnée de mettre en pratique
ce qu’ils apprennent à l’Institut Biblique en distribuant des
traités, en évangélisant dans la rue, en prêchant,
en faisant des classes bibliques pour enfants et en organisant des groupes
de jeunes.

Mr et Mme Sommerville continuent à enseigner à l’Institut Biblique
jusqu’à la fin de l’année 1985, après cela, la
responsabilité de l’école passe entre les mains d’un ancien
étudiant et de son équipe. Entre 1968 et 1981 soixante-dix
personnes ont fait l’Institut à Toulouse et quinze autres à
Mantes-la-Jolie entre 1981 et 1985. Tous ne sont pas diplômés
mais la plupart d’entre eux sont à plein-temps dans le service du
Seigneur ou sont devenus des chrétiens actifs soutenant leurs
églises respectives à travers toute la France.

Après le transfert administratif de l’Institut, plusieurs étudiants
de Paris demandent à continuer leurs études avec Mr et Mme
Sommerville. C’est pourquoi, un autre Institut Biblique fut fondé;
les cours se déroulent à l’Eglise Baptiste du Centre. En 1988,
une maison est achetée à Chelles, dans la banlieue Est de Paris.
Quelques anciens élèves et pasteurs viennent occasionnellement
des quatre coins de la France pour aider Mr et Mme Sommerville dans
l’enseignement. Les étudiants participent activement à la vie
de l’église de Paris et chaque été, organisent des campagnes
d’évangélisation dans les autres églises.

Malgré les rechutes, l’église de Paris continue à grandir
et à toucher de plus en plus d’âmes dans cette grande ville
de Paris. Mr et Mme Sommerville sont aidés dans leur tâche par
d’anciens élèves, un missionnaire canadien et une nouvelle
équipe d’étudiants-missionnaires.

En 1987, au terme du bail des locaux de l’église, le propriétaire
augmente le loyer de 40 %. L’église est donc obligée de trouver
une nouvelle salle de réunions. Après plusieurs
déménagements, l’église s’installe dans un centre de
formation pour adultes qui est disponible seulement les dimanches et mercredis
soirs. Après quelques années d’errance (pas de réelle
salle de réunions, pas de bureau, installant et enlevant les chaises
deux à trois fois par semaines), tout devient un poids difficile à
porter. Chacun prie avec ferveur pour une salle permanente, adaptée
aux besoins de l’église.

Au début de l’été 1991, une merveilleuse opportunité
s’offre dans un bon quartier : loyer raisonnable, lieu accessible à
tous, accord unanime de l’assemblée – les démarches sont
néanmoins longues…

Une lettre du maire de l’arrondissement recommande l’église et ses
membres, les désignant comme « bons voisins ». En dépit de tout
cela, la salle ne peut pas être louée à cause de plusieurs
raisons administratives. La déception est grande mais le pasteur K.
Bliss qui est de passage à Paris à ce moment-là, sent
que si Dieu n’a pas répondu pour cette salle c’est parce qu’il a quelque
chose de meilleur en réserve. C’est si difficile à croire,
qu’au lieu de chercher une nouvelle salle, l’initiative est prise
d’acquérir simplement un petit appartement. Celui-ci servira de bureau
et de foyer. Mr Sommerville en trouve un, mais le pasteur adjoint Emmanuel
Bozzi, après l’avoir vu, sent que ce n’est pas adéquate. Mr
Sommerville lui confie alors les recherches d’un local pour la nouvelle
église.

Mr Bozzi continue à éplucher les petites annonces lorsqu’à
la fin du mois de juillet, il trouve quelque chose dans un lieu qui plait
beaucoup à l’église. Le loyer est de 20000 francs, ce qui est
beaucoup moins cher qu’ailleurs. La salle principale peut contenir 200 personnes
et les autres pièces plus de 30 ou 40 personnes.

Or, il y a 2 autres acheteurs intéressés par cette salle. Mais
l’église a une chance de la louer si tous les papiers sont rapidement
complétés et l’affaire conclue en trois jours – c’est-à-dire
avant le 1er août. Etant aux Etats-Unis, Irène Sommerville ne
peut pas fournir tous les papiers nécessaires. Heureusement, qu’auparavant
elle avait déjà préparé un dossier pour les salles
précédentes. Alors dans la même après-midi, bien
avant la date limite, les papiers sont présentés à l’agence
immobilière. Ainsi, le 31 juillet le bail est signé. L’Eglise
Baptiste du Centre a enfin sa nouvelle salle et la dédicace a lieu
au mois de novembre 1991.

En 1983, une autre porte s’ouvre lorsque le gouvernement français
décide de légaliser les radios libres FM. L’équipe de
Paris monte un studio d’enregistrement afin de préparer des
émissions quotidiennes qui sont diffusées sur ces nouvelles
radios libres. Un téléphone spécial est installé
pour répondre aux auditeurs. Les chrétiens organisent un roulement
pour répondre aux appels téléphoniques qui suivent chaque
émission. C’est un bon moyen d’annoncer l’Evangile à des
milliers de personnes. Poussés par la curiosité, certains viennent
même à l’église et quelques-uns d’entre eux sont convaincus
de péché en entendant la prédication et acceptent le
Seigneur comme leur Sauveur personnel. C’est le cas de la propriétaire
de la station de radio. L’église connait donc une nouvelle croissance
!

Greg et Judy Sirmons, pasteurs et missionnaires à Montauban, pleins
d’audace et de foi réussissent à monter une radio et à
obtenir leur propre fréquence. C’est ainsi que le 17 Octobre
1983 Radio Sentinelle émet pour la première fois sur les ondes.
Une porte extraordinaire vient de s’ouvrir pour l’Evangile! Ils
peuvent émettre 24 heures sur 24 et atteindre des milliers de personnes
dans la région. Plusieurs personnes se convertissent et s’ajoutent
à l’église. C’est à cette époque qu’un jeune
homme de l’église commence à les aider. En 1992, ils obtiennent
l’autorisation d’émettre encore plus loin. L’impact est encore plus
grand.

En 1988, les églises indépendantes fondées par Mr et
Mme Sommerville s’organisent pour former une Alliance Baptiste qui a pour
principal objectif la communion fraternelle. Deux fois dans l’année
les pasteurs et les chrétiens de ces églises ont l’habitude
de se rencontrer dans un lieu central pour s’encourager, pour échanger
des informations, pour louer et prier le Seigneur ensemble. Chaque
été, les chrétiens se rassemblent aussi pour partager
cette communion dans des camps de famille (Cévennes, Alpes, Bergerac
etc).

Au cours des réunions de l’Alliance du mois de mai 1991, Alain Maurino
et Mr Sommerville partagent leurs fardeaux : pour l’un c’est de changer de
ministère en fondant une nouvelle oeuvre, pour l’autre c’est une porte
qui s’ouvrait à Nice (ville de 440 000 habitants). En juin, A. Maurino
et sa femme quittent par la foi leur église établie de Limoges,
renonçant ainsi à leur salaire pour démarrer une oeuvre
à Nice. Ils apprennent à dépendre totalement de la provision
de Dieu.

Karolyn Benson et deux autres chrétiens qui viennent de
déménager de Toulouse, se joignent à la famille Maurino.
L’oeuvre démarre donc en août 1991 avec cinq membres (réponse
à la prière). Au début, le culte se déroule dans
leur appartement. Mais au bout de quelques mois, le Seigneur leur donne comme
lieu de culte, une salle de danse classique placée dans le centre
ville. Cette salle est finalement convertie en église en juillet 1992
avec l’aide d’une équipe parisienne. La campagne
d’évangélisation de février 1992 a pour fruit deux
conversions celle de Laurence Cordiez qui partiera à l’Institut Biblique
l’année suivante et Jonathan Maurino le fils du pasteur. En septembre
de la même année, sept chrétiens de l’Action Biblique
se joignent à l’assemblée ce qui permet à l’église
de devenir rapidement autonome financièrement.

La dédicace de la salle est célébrée au printemps
1993 avec l’heureuse présence d’un adjoint au maire de Nice. De 1994
à 1996, les conférences du week-end et quelques campagnes
d’évangélisation soutenues par des équipes parisiennes
sont les principales activités d’évangélisation de
l’église. Par la grâce de Dieu, il y a donc plusieurs conversions
et six baptêmes : actuellement, l’assistance atteint une quinzaine
de personnes et une dizaine d’enfants.

mai 8th, 2018 by