Le Titanic

 

ou LA LEÇON
D’UN
NAUFRAGE

Je vis le transatlantique
 » Titanic  » juste après son lancement. Mais
hélas, au cinquième jour de son voyage inaugural, le 15 avril
1912, avant que le soleil n’apparaisse, le « géant des
mers  » coula à pic dans les profondeurs glacées de
l’océan.

Quelques minutes avant que ne
s’abîme le splendide navire, l’ingénieur Thomas
Andrews qui avait dirigé la construction de la gigantesque
carcasse d’acier fut aperçu au bar de la première classe,
immobile et seul, avec un gilet de sauvetage jeté sur une table
a côté, les yeux fixés sur un tableau représentant son
luxueux bateau et intitulé « Le nouveau monde à
venir ». Quelles pouvaient être ses pensées à cet instant?

Ce désastre soudain a
bouleversé le monde entier, à commencer par les techniciens de
l’époque: en effet, le Titanic était réputé
insubmersible grâce à un dispositif électrique spécial
permettant de fermer instantanément et hermétiquement toutes
les cloisons étanches . Maigre mesure !

<><><><><><>

En fait, pour s’être confié
jusqu’au dernier instant dans la sécurité maximale de ce
 » chef-d’oeuvre  » de la technique
navale, 1600 personnes furent les victimes de ce naufrage.

Habités d’une confiance
aveugle,
beaucoup d’entre eux refusèrent
catégoriquement de quitter le pont resplendissant de lumière du
Titanic pour s’aventurer sur le sombre océan dans une
fragile chaloupe de sauvetage… Mais pour recevoir la certitude
de son salut dans ce moment dramatique il fallait une seule
chose: se confier en Dieu, Maître souverain du destin de chacun,
Lui qui, dans sa bonté infinie, offre le don gratuit de la vie
éternelle en Jésus Christ.

Les 11000 dollars de bijoux
laissés par Madame Bishop sur sa couchette, les 200000 dollars
d’obligations cachés dans le coffret métallique du major
Peuchen, n’ont servi à rien à leurs propriétaires lorsque
la coque élégante et svelte du navire s’est dressée
prête à chavirer dans la nuit fatale.

La seule richesse qui avait cours
en cette heure décisive fut celle qui fut offerte à un homme
luttant contre la mort dans l’eau glacée. Son compagnon
d’infortune, dominant les cris d’angoisse qui venaient
de tous côtés, lui cria :  » Ton âme est-elle sauvée
?  »  Non! répondit l’autre.
 » Alors, crois au Seigneur Jésus et tu seras
sauvé!  » C’est ce que lui cria l’inconnu
avant de disparaître définitivement dans un tourbillon. Le
sinistré, récupéré plus tard à bord d’un canot de
sauvetage du  » Carpathia « , put raconter avec une
joie mêlée de tremblement qu’il avait accepté le don
inestimable du salut de son âme à la onzième heure.

Le Titanic avait 2207
passagers à son bord mais les canots de sauvetage ne pouvaient
secourir que 1178 personnes.

<><><><><><>

Quant à nous,
nous sommes tous des pèlerins en route pour l’éternité
mais nous pouvons tous prendre place à bord du  » canot
de sauvetage  » de Jésus, le Fils de Dieu, le Sauveur.
Parmi les 143 passagers de première classe, il n’y eut que
4 victimes, alors qu’en seconde classe 53 enfants périrent sur
les 76 embarqués. Mais devant Dieu une telle distinction de
classe n’existe pas; en effet, Dieu ne fait pas de
distinction de personne, Il offre un salut éternel à tous ceux
qui le reçoivent par la foi  » Car Dieu a tant aimé
le monde qu’Il a donné son Fils unique, afin que quiconque
croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
 » Jean 3:16

Le feu d’artifice qui
illumina la nuit jusqu’à dix miles du navire en détresse
aurait dû attirer l’attention des autres navires vers les
malheureux naufragés du Titanic; au contraire, sur le
 » California  » bloqué par les glaces à la
dérive, tous dormaient paisiblement et les fréquentes fusées
de détresse ne firent que désorienter l’officier de quart.

Mais vous, Dieu refuserait-Il de
répondre à votre cri d’angoisse ? Non! Il est celui qui a
toujours répondu et qui secourt encore ceux qui dans la
détresse se tournent vers Lui, et ceci malgré
la folie des hommes, et leur mépris des avertissements du
Tout-Puissant. Lecteur, prêtez-vous attention à Ses
avertissements ?

En fait, le commandant
Smith avait reçu dans le courant de la journée cinq messages
d’autres navires qui s’étaient déroutés et tous
signalaient cette zone dangereuse avec des icebergs; le dernier
télégramme indiquait avec une grande exactitude la présence
d’un iceberg à la dérive, vers lequel le commandant Smith
avait dirigé son navire à plus de 22 noeuds. S’il avait su
que 1600 âmes à son bord n’avaient plus que cinq heures à
vivre, il aurait sans doute prêté plus attention aux
avertissements reçus. Lecteur, si vous saviez que vous
n’avez plus qu’un court instant à vivre, ne
recevriez-vous pas le salut par la foi en Jésus Christ, que Dieu
offre ?

« Aujourd’hui, si vous
entendez sa voix, n’endurcissez pas vos coeurs
« .
(Epitre aux Hébreux 3:7)

Le terrible souvenir du
naufrage du Titanic sonne encore dans l’esprit de millions
de personnes de tous âges, comme un avertissement solennel à la
veille de la première guerre mondiale.

Quand le Titanic éperonna
l’iceberg flottant, des tonnes de glace brisée volèrent en
éclat sur le pont. Les passagers joyeux et insouciants du danger
imminent, s’amusèrent à se lancer de la glace à pleines
poignées… Et cependant le plus grand nombre d’entre eux
n’avaient plus que deux heures à vivre dans cette
forteresse des mers, orgueil de cette époque. En chacun
résonnent les pensées de l’homme qui a tout prévu et se
sent à l’abri, pensées rapportées par Jésus-Christ dans
l’Evangile de Luc:  » repose-toi, mange, bois, et
réjouis-toi « .

Mais Dieu lui
dit: Insensé ! cette nuit même ton âme te sera redemandée;
. (Ev de Luc chap. 12)

Lecteur, aurez-vous la
prudence de ne pas repousser cette leçon que Dieu a donnée par
ce tragique épisode maritime? La Bible elle même, mode
d’emploi de la vie –avez-vous lu au moins les
Evangiles?– , rappelle que Dieu aime et avertit
personnellement chacun de nous pour nous éviter une trajectoire
désastreuse. Serez-vous enclin à méditer l’avertissement
de Jésus, le Fils de Dieu :

« Celui qui croit au Fils a
la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point
la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui
  »
(Evangile de Jean 3:36).

W.H. Ferguson

<><><><><><><><><><><><><><><><><><>

 

mai 8th, 2018 by