Historique de la Mission S.E.E. (3e partie)

 

VERS LE 21éme SIECLE

Au début de l’année 1990, deux portes s’ouvrent en Europe de
l’Est: l’une en Tchécoslovaquie et l’autre en Roumanie. L’église
de Paris achete une machine à imprimer pour les chrétiens de
Tchécoslovaquie. Mr et Mme Sommerville et Karolyn Benson l’apportent
directement à Brno, l’installe et forment les chrétiens
tchèques. Il y a une très bonne communion fraternelle et plusieurs
réunions sont organisées. Les jeunes gens ont soif d’apprendre
à témoigner de leur foi autour d’eux.

D’autre part, l’église Baptiste Roumaine de Chicago donne deux mille
Nouveaux Testaments en roumain. Et grâce à la
générosité de plusieurs chrétiens américains,
il est possible d’acheter des Bibles complètes en roumain et de la
littérature chrétienne. En mai 1990, Mr Sommerville et un
chrétien, membre de l’Eglise Baptiste de Marseille, apportent le tout
en Roumanie. Une nouvelle fois, l’église de Paris a entendu dire qu’un
pasteur s’occupant des jeunes à Timisoara, a besoin d’une voiture
pour son ministère. Alors, de nouveau, l’église puise dans
son budget immobilier, qui n’est plus nécessaire puisqu’une salle
a été obtenue, pour acheter une voiture et la livrer à
son destinataire.

La création de nouvelles églises est toujours l’objectif de
la mission S.E.E. Gardant cette vision missionnaire, Mr Sommerville commence,
au début de l’année 1993, à prier pour une nouvelle
oeuvre. La localité est soigneusement considérée mais
tout reste flou jusqu’à ce que la ville de Lille est suggérée
par un femme membre de l’église. A partir de ce moment-là,
le plan de Dieu devient plus clair.

Lille, connue comme étant la capitale du Nord, est une métropole
d’un million d’habitants, pourvue d’une grande université. L’équipe
trouve une merveilleuse salle située au centre ville. Lille, étant
à deux heures de route de Paris, l’équipe n’hésite pas
à faire régulièrement la navette entre les deux villes.

Comme dans toutes les grandes villes, les besoins d’une église,
basée uniquement sur la Parole de Dieu et prêchant le message
du salut, sont considérables. En juin 1993, lors d’une réunion
administrative, l’église de Paris vote à l’unanimité
pour l’établissement d’une nouvelle oeuvre à Lille. En mai,
les voyages hebdomadaires pour l’obtention d’une salle sont
récompensés. Le bail est signé et rapidement une
équipe d’avant-poste est formée. Olivier Bourrel, un
élève récemment diplômé de l’Institut Biblique,
est nommé pasteur de cette nouvelle oeuvre.

Avec l’aide de Dieu, une autre église est née !

L’oeuvre démarre donc en juillet 1993 avec le concours d’un missionnaire
canadien Trévor Kokot et le soutien inconditionnel de l’église
de Paris tant financier qu’affectif. Les débuts sont difficiles, pendant
presque deux ans, il n’y a en moyenne que trois à cinq personnes
aux réunions dans une grande salle de cent chaises. Le Seigneur a
toujours permis qu’une tiers personne soit présente à chaque
réunion. De multiples séries de conférences
d’évangélisation se succédent, accompagnées de
plein-airs quasi quotidiens afin d’inviter et d’informer ceux qui se perdent.
L’équipe utilise aussi comme moyen d’évangélisation
l’affichage de la Parole de Dieu pour interpeller un plus grand nombre de
lillois.

En 1995, l’église voit son assistance passer de dix à quarante
personnes pour retomber à dix et plus. Ces diverses fluctuations font
passer l’équipe par tous les états d’âme…

L’assemblée lilloise connait des difficultés avec l’ADFI (une
association de lutte anti-sectes) parce qu’elle n’est pas affiliée
à la FEF (Fédération Evangélique de France).
En octobre 1995, le pasteur O. Bourrel s’est même vu insulté
publiquement par la présidente de l’ADFI. Depuis le début de
l’année 1996, les campagnes anti-sectes perpétrées
par les médias, porte un coup d’arrêt brutal à la
fréquentation de l’église.

En octobre 1995, deux étudiants de l’Institut Biblique, Didier et
Marie-Hélène Silberstein – diplômés ensemble en
juin 1995 et mariés en septembre de la même année –
rejoignent l’équipe de Lille. Tandis qu’un des premiers convertis
de l’église s’enrôle au service du Seigneur et part à
Paris pour commencer sa formation à l’Institut Biblique.

L’église de Lille célébre son troisième anniversaire
le 29 septembre 1996 en louant Dieu pour sa provision, ses miracles et sa
sainte présence dans les coeurs de chacun. C’est Lui qui les
fait triompher de biens des épreuves et leur assure une parfaite joie
en toutes occasions.

CONCLUSION

Par ce récit nous voulons certes faire connaître le travail
accompli depuis une 40aine d’années, permettre aussi à
la nouvelle génération de profiter des expériences
déjà faites mais surtout nous rappeler qu’aujourd’hui
comme hier la nécessité d’évangéliser notre
pays nous est imposée.

« Si j’annonce l’Evangile, ce n’est pas pour moi un sujet
de gloire, car la nécessité m’en est imposée, et
malheur à moi si je n’annonce pas l’Evangile ! » 1Co.9:16

Dans la guerre que nous avons entreprise contre le péché, et
contre celui qui retient les âmes dans la mort, ce qui importe, avant
tout, c’est d’avoir l’Esprit du Maître et son armure,
puis de travailler avec ardeur et persévérance.

L’ordre du Maître retentit encore ALLEZ et EVANGELISEZ !

« Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui
déjà blanchissent pour la moisson ! » Jean 4:35

Priez pour plus d’ouvriers dans la moisson, priez pour nous afin que
Christ nous ouvre de nouvelles portes pour annoncer l’Evangile, priez encore afin que nous gardions

mai 8th, 2018 by