mercredi 26/09/2018
jeudi 27/09/2018
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Hébreux 10_4ème Etude_Session mercredi 26/09/2018
Hébreux 10_4ème Etude_Session jeudi 27/09/2018
Résumé de l’étude Biblique :
Introduction :
Après être familiarisé dans ces études précédentes, l’auteur nous amène encore vers les plus grands privilèges que les israélites ont obtenus et par extension les païens dans l’œuvre de la nouvelle alliance en Christ. Mais dans ce chapitre il ajoute aussi la sentence de jugement de ce qui rejette délibérément Christ tant dans la période de l’Ancienne comme sous la Nouvelle Alliance.
Nous étudierons brièvement avec le plan ci-dessous dans le but toujours en survol d’Hébreux chapitre 10 :
Il est fort intéressant d’avoir noté le terme ‘sang de l’alliance’ dans Hébreux 9.18 à 21 à la dernière étude (cf. 1er tableau).
Nous voyons dans le chapitre 10, l’auteur reprendre cette même expression ‘sang de l’alliance’ dans le verset Hébreux 10.28-29 après avoir rappelé à nouveau la loi mosaïque (v. 28).
Comme nous avions noté il y 3 semaines tout l’argument de l’auteur aux Hébreux mène à montrer l’insécurité et l’impossibilité d’obtenir le salut à travers le sang de l’alliance mosaïque même si le peuple d’Israël élu a été mis à part par le sang de l’alliance mosaïque.
Car selon l’auteur s’adressant aux Hébreux cette alliance se repose sur l’imperfection des souverains sacrificateurs qui l’offrent au vu de ces sacrifices répétés rituellement qui ne sont que l’ombre du vrai sacrifice.
Il est estimé que même environ trois cent milles agneaux furent offerts en semaine de Pâques (cf. commentaire Mac Arthur).
Nous pouvons hélas noter que malgré un si grand nombre de sacrifices offerts, l’issue final reste l’inefficacité et l’insécurité car :
Ce n’est pas une exacte représentation ; ce ne sont que les ombres ou la maquette avant la construction d’un vrai édifice.
Par conséquent dans le lieu Très saint le souverain sacrificateur y accède une fois par an car la purification reste extérieure et non à l’intérieur de l’homme. En offrant les sacrifices continuellement année après année, il se rappelle des péchés commis sans solution permanente pour l’ôter et purifier la conscience.
Leur conscience coupable reste toujours en proie d’accusation à cause du souvenir des péchés renouvelé par les sacrifices dans le sang de l’alliance mosaïque. C’est même Satan qui les accuse (Zacharie 3.1-4).
La notion de conscience utilisée 4 fois (Héb 10.2, 9.9, 14, 10.22 et 13.18) se rapporte dans ces passages à la connaissance de l’être intérieur que l’homme sait y compris de tout ce qui est mal et mauvais dans sa vie lié aux sentiments de culpabilité ou à l’inverse purifiée par le sang de Jésus.
Les effets nocifs de l’alcool et drogue ont pour but seulement d’anesthésier cette conscience que Dieu a mis en chacun – Lire Romains 2.15 pour noter cette conscience créée en l’homme même non-juif révélant l’œuvre de la loi.
Voilà toute l’insécurité d’une conscience coupable devant ce sang de l’ancienne alliance mosaïque complètement impuissant d’enlever les iniquités, les transgressions et offenses contre Dieu. C’est tel un médicament qui soulage un symptôme sans que la maladie à la source soit réellement guérie. Donc l’utilité devient restreinte dans ce sang de l’alliance des animaux.
Hébreux 10.5 – 6
5 C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m’as formé un corps; 6. Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché.
« Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande » : les cérémonies physiques ou extérieures doivent satisfaire à une exigence morale intérieure afin que Dieu agrée ; sachant bien de plus que celui qui offre extérieurement sans un cœur pur et avec hypocrisie n’est nullement couvert (cf. Amos 4.4, 5). Donc ce peuple d’Israël a utilisé les sacrifices – qui ne doit être qu’un symbole – et rites extérieurs comme substitut à la foi sincère d’un cœur purifié.
Quand même l’ancienne alliance est toute récente, Samuel dit bien à Saul : « l’obéissance vaut mieux que les sacrifices et l’observation de sa parole vaut mieux que les graisses des béliers « 1 Sam 15.22. C’est une pure moquerie et d’hypocrisie que d’offrir ces sacrifices sans la foi sincère et dévotion envers Dieu.
Ce passage « Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande » repris du Psaume de David 40.7-9 par l’auteur des Hébreux démontre que même temporairement le péché n’est pas couvert donc ni part ni héritage éternel lorsque les sacrifices des animaux ne sont pas donnés dans le bon esprit. Ils étaient dépourvus de sens, formalités humaines et complètement inutiles. « Qu’ai-je affaire de la multitude de vos sacrifices » : Esaïe 1.11-18, à Lire (chez vous).
Lire Hébreux 10.14, 15a : comme c’est merveilleux et apaisant de reconnaître être affranchis et libérés de la culpabilité et reconnaître que nous sommes sanctifiés par une seule offrande (du corps de Jésus-Christ) et amenés à la perfection pour notre rôle sacerdotale car nos péchés sont ôtés. « Voici l’agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde » dira Jean Baptiste en voyant Jésus. En cela que consiste toute la sécurité éternelle du salut des croyants au Messie Jésus né à Bethléhem, mort à Jérusalem et ressuscité le 3ème jour il y a 1985 ans.
Hébreux 10.7 – 10 et v. 12. Alors j’ai dit : Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) Pour faire, ô Dieu, ta volonté. 8 Après avoir dit d’abord : Tu n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, Ni holocaustes ni sacrifices pour le péché (ce qu’on offre selon la loi), 9 il dit ensuite : Voici, je viens Pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde.
10 C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes. […] 12 lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu.
Quelle glorieuse alliance voulue de Dieu, quel parfait achèvement du plan salutaire par le Fils pour pouvoir s’asseoir à la droite du Père. Quel corps de notre Seigneur dont la déchirure sur la croix est vue matériellement lorsque le voile du temple est déchiré pour donner accès non seulement aux Hébreux mais également aux païens.
En effet cette alliance va inclure un nouveau peuple, un nouvel homme par le sang de Jésus réunissant les Hébreux Israélites et les non-Israélites des nations (païens).
Lire Ephésiens 2.11-18
2.11 C’est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l’homme, 12 souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. 13 Mais maintenant, en Jésus Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. 14 Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié.
Si l’ancienne alliance ne donne pas l’accès au lieu très saint ici nous lisons le sang de Christ réunit les Hébreux, proches à cause des alliances de la promesse, avec les non-Hébreux, les Gentils « car par lui (Jésus) les uns et les autres nous avons accès au Père, dans un même Esprit » – Ephésiens 2.18
Comment se déroule cette 2nde alliance, selon Jérémie ? reprise par l’auteur aux Hébreux 10.16-18
Si cette nouvelle alliance inscrit la loi de Dieu dans les cœurs et esprits des Israélites quelle grâce de Dieu d’ôter les iniquités en pardonnant les péchés de son peuple hébreux ; en outre cette nouvelle alliance a étendu le glorieux plan de salut de Dieu aussi envers les païens comme écrit Paul : l’œuvre du « sang de l’alliance éternelle de Jésus notre Messie » nous a rapprochés des juifs en créant avec et en Jésus un seul homme nouveau.
3.1 L’apostasie : le rejet de la vérité
S’il y a un passage de plus grand avertissement aux inconvertis et aux apostats c’est bien dans le chapitre que nous étudions cela concerne notamment les versets d’Hébreux 10. 26-39.
Si l’on veut définir un apostat ou apostasie nous le lisons au verset 26 : « Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés » – Hébreux 10.26.
Notons l’auteur écrit cela après avoir détaillé tant depuis le début de sa lettre dans les chapitres précédents : la garantie, la sécurité, l’excellence, le caractère éternel du sacrifice et du salut en notre Seigneur Jésus-Christ.
Un apostat a entendu plus d’une fois la vérité du Christ, il a connu l’Evangile prêchée : néanmoins il la rejette volontairement. C’est là le péché volontaire de l’apostasie. On peut dire que tous les apostats sont des incroyants tandis que tous les incroyants ne sont pas apostats. Car un apostat est celui qui a eu une exposition suffisante de la loi de Dieu, du sang de l’alliance selon Moise – dans le contexte des Hébreux -, de la justice accomplie en Christ et même de toute la connaissance de la nouvelle alliance, de l’Evangile du Messie. A l‘exemple de Judas, les apostats ont vu, entendu, connu et touché même Christ mais ils rejettent la vérité. L’incrédulité et l’endurcissement volontaire est la cause de l’apostasie – Lire Paul dans Actes 28.23-27 (lu dimanche après-midi).
3.2 La cause de l’apostasie : l’incrédulité
Ce sont des Israélites rebelles contre Dieu, contre Moise au désert et ils sont inclus même ceux versés dans la loi de Moise avec qui Paul s’entretient lors de son dernier emprisonnement, en quelque sorte sanctifiés dans le sang de l’alliance de Moïse – Hébreux 10.29 mais ils ne se sont jamais confiés ni en Dieu, ni à la victime propitiatoire du Messie mais au contraire ils ont foulé aux pieds le Fils de Dieu, ils outragent l’Esprit de grâce. De tels exemples sont ceux que nous avons lu (dimanche) aussi dans 2 Timothée 2.16-17 (Hyménée et Philète).
Ces versets Hébreux 10.26-29 est beaucoup débattu : certains pensent que le fait d’être « sanctifié par le sang de l’alliance » voit comme un non-croyant sanctifié par un conjoint croyant (1 Cor 7.14). Mais nous pouvons aussi voir dans ces versets les Israélites sous le sang de l’alliance mosaïque comme un peuple mis à part sans pour autant être dans la foi sincère en Dieu qui a donné Son Agneau immolé. D’ailleurs plusieurs des juifs mis à part la nuit pascale en Egypte ont péri dans le désert à cause de leur incrédulité et leur endurcissement. Etant rebelles contre Dieu ils ont piétiné Son Fils Médiateur de la nouvelle alliance, le Rocher spirituel dans le désert (1 Cor 10.4). Par leur rejet de la vérité après l’avoir connue, ces Hébreux apostats, rebelles et incrédules – tels Koré, Dathan, Abiram et toute la troupe de 250 + 14 700 qui ont suivi leurs rébellions : Lire Nombres 16.1-2, 8-11, 32-35, 46, Hébreux 10.27-29 – n’ont donc pas obtenu le rachat des transgressions commises sous la première alliance, et n’ont point reçu l’héritage éternel promis par le sang de Christ. Il semble que ceux-là étant séparés ou choisi pour le service pourtant si proche de Dieu (Nb 16.9) furent pourtant engloutis par la terre. Leurs troupes qui les ont suivis ont péri au feu. Ils sont des exemples d’hommes dont l’auteur aux Hébreux semblent penser dans Hébreux 10.27-31 : « mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu dévorera les rebelles […] qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié ». Ils ont foulé aux pieds le Fils de Dieu par leur rébellion, leur esprit de révolte et de divisions. Ils agissent contre la vérité de la foi chrétienne tels ces méchants juifs. Même parmi les païens dans le contexte des différents noms d’églises, les apostats existent.
Certaine section de 11 à 17 étant vu dernièrement, on peut se concentrer sur la partie du chapitre d’Hébreux 10. 19-25 et 32-39 qui exhorte et encourage ceux qui reçoivent le salut en Christ parmi les communautés des Hébreux et de ceux qui sont unis avec les non-juifs dans la nouvelle alliance du sang de Jésus.
Dans le v. 19 il commence par : frères : il s’adresse à ceux qui sont unis dans le Fils avec Jésus-Christ donc frères en Lui, par le sang duquel la libre entrée est possible au travers du voile puisque la route nouvelle et vivante est inaugurée par Jésus historiquement crucifié à la mort. Rappelons-nous que ces vérités certes spirituelles sont néanmoins matérialisées lorsque le corps du Christ a été mis à mort, le corps que Dieu a formé en Messie, lorsqu’il rendit l’esprit au moment même où la déchirure du voile s’accomplit matériellement dans le temple.
Matthieu 27.50-52 : Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit. 51 Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, 52 les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent.
Cette pénétration au-delà du voile de Jésus dans le lieu très saint comme souverain sacrificateur de la nouvelle et meilleure Alliance bien supérieure 1/ à l’autorité de la verge d’Aaron, 2/ étant la Manne d’en Haut nourrissant l’âme et 3/ la Parole de la Nouvelle alliance divine faite chair vivifiant l’esprit révèle aussi une autre vérité : Jésus ayant aimé la justice y pénètre avec son sceptre d’équité dans le mouvement majestueux au-delà du voile avec son propre sang. En y entrant avec le Messie – Jésus-Christ notre espérance (1 Timothée 1.1) – notre âme pénètre dans le lieu Très Saint avec cette espérance de l’éternelle sécurité au-delà du voile comme une ancre solidement amarrée dans Son sanctuaire éternel et Son tabernacle céleste – Lire Hébreux 6.17-20 (chez vous).
« Pour faire, ô Dieu, ta volonté, … C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés » : ici l’auteur d’Hébreux en citant l’Ancien testament nous fait apercevoir que le sacrifice de son Fils a toujours été la volonté de Dieu dès la fondation du monde. Les apôtres Jean et Paul disent de ce dessein divin planifié avant les temps éternels que c’est en Christ que Dieu a voulu manifester sa grâce devant son trône et de l’Agneau immolé dès la fondation du monde – 2 Tim 1.9 et Apo 13.8
Le Roi des rois, le fondateur des cieux et la terre nous ouvre une entrée libre, vivante et nouvelle dans son sanctuaire. Quel privilège, quelle joie, quelle allégresse que nous devons voir à travers ce voile où « Dieu a oint Son Fils d’une huile d’allégresse » – Hébreux 1.9, ou « Dieu a ‘’Christi(fié)’’ – Ekrisèn – Jésus d’une huile d’allégresse ». Lire Hébreux 10.23-25, v. 35-39
Conclusion : C’est la scène la plus sublime de la Croix du Christ où de nombreuses vérités spirituelles prennent sens pour nous. Un si grand salut éternel obtenu ne peut que rester permanent et éternel à tous ceux qui l’ont reçu et cru, tant aux Hébreux que pour les non-Hébreux, les païens.
Gloire à Dieu notre Père, au Fils notre espérance et à l’Esprit de grâce aux siècles des siècles – Amen.
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