La formation pour l’enseignement et la transmission de l’enseignement (partie 1) – 2 Timothée 1.11 – 2.7 – Sermon dimanche 23/09/2018

  • Passage biblique : 2 Timothée 1.11 – 2.7;
  • Série d’étude de 2 Timothée : « Sprint Final – Demeurez fidèles au sein des (dernières) épreuves » ;
  • Pasteur stagiaire : Ebi Radhakrishnan ;

Format audio 3gp à télécharger :

2 Timothée 1.11 – 2.7_4ème étude_Culte dimanche matin 23/09/2018


Résumé du message:

Je vous propose ce Plan d’étude pour notre passage à l’étude.

  1. La souffrance Paulinienne dans l’œuvre de l’Evangile pour se former
  2. Le modèle Paulinien des saines paroles
  3. La fidèle transmission de l’enseignement selon la méthode paulinienne
  4. La souffrance Paulinienne dans l’œuvre de l’Evangile pour se former

Trop souvent, dès qu’on parle de formation on a dans l’idée des salles d’études, les cours, examens, épreuves écrites ou orales.

Mais lorsque l’apôtre demande à Timothée la transmission de son enseignement à d’autres hommes, il le prépare à une formation bien particulière : celle de la souffrance.

Le nombre d’occurrences de son usage du mot « souffrance / souffre », en original est compté 6 fois dans cette dernière lettre.

1.8 : N’aie donc point honte du témoignage à rendre à notre Seigneur, ni de moi son prisonnier. Mais souffre avec moi (συγκακοπάϑησον – sugkakopatheson) pour l’Évangile, / 1.12 : Et c’est à cause de cela que je souffre (πάσχω – pasko) ces choses ; mais j’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour-là. / 2.3 : Souffre avec moi, (συγκακοπάϑησον – sugkakopatheson) comme un bon soldat de Jésus Christ. / 2.9 : pour lequel je souffre (κακοπαϑῶ – kakopatho) jusqu’à être lié comme un malfaiteur. Mais la parole de Dieu n’est pas liée. / 3.11 : mes persécutions, mes souffrances (παϑήμασιν – pathemasin), A quelles souffrances n’ai-je pas été exposé à Antioche, à Icone, à Lystre ? Quelles persécutions n’ai-je pas supportées ? Et le Seigneur m’a délivré de toutes. / 4.5 : Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances (κακοπάϑησον- kakopatheson), fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère.

Je ne sais pas si un homme ou plus dans cette salle aspire à l’œuvre pastorale ; puisque le Seigneur appelle, nous ne devons pas nous leurrer en se disant que l’œuvre pour l’Evangile est une marche sur le tapis rouge parsemé de pétales de roses. L’œuvre est mêlée de souffrances et joie, déception et reconnaissance, aigre-douce, solitude, abandon à cause de la prédication fidèle de l’Evangile du salut dans sa plénitude. L’œuvre de l’Evangile a un prix.

Paul respirait la souffrance quasiment tous les jours de sa vie (2 Cor 11.23-27 fait une liste spécifique des souffrances qu’il a endurées). Cela peut paraître à premier égard for décourageant mais Oh combien c’est bon d’être sous le joug du Seigneur qui lui-même a appris bien qu’il soit Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes (Hébreux 5.8).

Donc l’apôtre sait dès le jour de son appel sur la route de Damas qu’il va souffrir pour apporter l’Evangile parmi nous les païens en Europe et parmi les fils d’Israël dont plusieurs le pourchassent et persécutent. C’est ce qu’Ananias a reçu comme instructions : Actes 9.15, 16 : Mais le Seigneur lui dit : Va, car cet homme est un instrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d’Israël ; et je lui montrerai tout ce qu’il doit souffrir pour mon nom.

Donc Timothée doit savoir et par extension pour tous ceux qui veulent vivre pieusement pour le Seigneur et consacrés pour l’œuvre de l’Evangile que nous devons souffrir : c’est l’école du Seigneur. Considérons-le comme une joie d’être participants dans les souffrances du Christ et de son apôtre, chers frères et sœurs !

Certes nous ne souffrirons probablement pas au même degré que Paul car il a été lié prisonnier comme un malfaiteur, abandonné de ses collaborateurs tels Phygelle et Hermogène mais nous devons accepter combien de fois le rejet et l’incompréhension, nous pouvons être considéré comme d’une autre planète car le monde avec tout son système est radicalement hostile à l’Evangile. Nous avons des épreuves et maladies (de soi-même ou des proches) dont les souffrances ont tous pour but non pas que nous ayons honte mais à pouvoir dire comme l’apôtre : « car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour-là ». Tant la fidélité de Dieu nous réconforte qu’il garde notre dépôt de la vie spirituelle et matérielle comme notre persévérance jusqu’à l’avènement du Seigneur. Les infirmités, les coups, la faim, les veilles et toutes sortes d’injustice que les chrétiens subissent encore aujourd’hui dans l’église de Jésus-Christ dans plusieurs pays, nous permet de prier pour eux et de ne pas avoir honte de les appeler nos frères et sœurs selon l’apôtre.

Notre témoignage chrétien passe par ces souffrances dans nos vies et celles d’autres chrétiens qui y sont exposés chaque jour selon la sainte vocation que Dieu nous a adressée à tous. Prions donc dans cette phase où nous sommes formés à être semblables à Jésus-Christ dans la communion de ses souffrances.

  1. Le modèle Paulinien des saines paroles

En transition donc dans de cette formation par l’obéissance dans les souffrances, nous avons aussi dans notre passage un encouragement à suivre la formation en considérant le modèle du mentor. Au verset 13 (2 Timothée 1.13) nous lisons le modèle Paulinien des saines paroles : « Retiens dans la foi et dans la charité qui est en Jésus Christ le modèle des saines paroles que tu as reçues de moi. »

Pour certains ici nous savons déjà ce qu’est un stage ou un travail. Nous avons, du moins au début d’une mission un réel besoin de suivre un modèle de travail. A partir de là nous constituons notre tâche.

La construction de la colonne et l’édifice de la vérité par l’apôtre pour l’Eglise c’est la façon comment il a transmis son propre modèle à travers ses instructions selon l’ordre de Dieu. Paul a écrit même en dernière phase de sa vie en encourageant Timothée à retenir dans la foi et dans l’amour en Christ le modèle des saines paroles que Timothée a reçues, que nous avons entre nos mains. A quoi ressemble notre construction de l’œuvre ? Dans quel modèle de saines paroles reposent-elles notre édifice spirituel avant que les générations suivantes en France puissent retenir ? Aux Corinthiens Paul écrit :

« 10 Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. 11 Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus Christ. » – 1 Corinthiens 3.10, 11

Voilà le modèle de saines paroles que nous trouvons tout au long des écrits de Paul, à ses fils spirituels, à nos fils et filles biologiques et spirituels à retenir jusqu’au du dernier sprint de notre vie. La qualité de ses paroles sont saines dont le fondement est solidement posé en Christ.

Dans quel modèle des saines paroles que nous bâtissons l’œuvre de la construction de l’église et jusqu’à quand ?

Le propriétaire de la société pour laquelle travaillait un maître-constructeur a demandé à ce dernier de lui construire une dernière maison avant de prendre sa retraite. En vue de la retraite, le cœur du maître-constructeur n’était pas au travail, alors il ne faisait pas avec attention à l’habileté des artisans choisis ou à la qualité des matériaux de construction choisie. Il a même violé les codes de construction dans certains endroits. Quand il a finalement fini son travail, le propriétaire de la compagnie a dit « Voici les clés. Cette maison est votre cadeau de retraite ». Vous comprenez bien l’état d’esprit du maître-constructeur comment il était engourdi de regret.

Selon l’apôtre et son modèle de saines paroles : chacun doit faire attention à la manière dont il construit l’œuvre. Mieux vaut la fin d’une chose que son début. Mais quel dommage que l’on ait eu un début glorieux et perdre la ligne finale à l’exemple de ce maître-constructeur avant sa retraite.

Que le Seigneur nous aide donc avec l’instruction de l’apôtre à ce que nous « Retenions dans la foi et dans l’amour qui est en Jésus-Christ le modèle des saines paroles que nous avons reçues de Paul de Tarse » : La Bible, toute la Bible et rien que la Bible.

Il conclut cette section en écrivant : « garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous ». Si le dépôt de notre vie est en sûreté avec Dieu, la question qui se pose est de savoir combien nous acceptons les souffrances et jusqu’à quelle mesure le dépôt de sa vérité est-il en sûreté avec nous ? La plus grande responsabilité du croyant notamment s’il est appelé à exercer la prédication ou à l’enseignement c’est de garder et défendre l’intégrité de la Parole de Dieu, le modèle des saines paroles reçues de Paul que nous devons transmettre.

  1. La fidèle transmission de l’enseignement selon la méthode paulinienne

2 Timothée 2.1-7 : 1. Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus Christ. 2 Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres. 3 Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus Christ. 4 Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé ; 5 et l’athlète n’est pas couronné, s’il n’a combattu suivant les règles. 6 Il faut que le laboureur travaille avant de recueillir les fruits. 7 Comprends ce que je dis, car le Seigneur te donnera de l’intelligence en toutes choses.

Nous lisons dans ces paroles de notre apôtre le sérieux et la solennité dans le mandat pastoral comme il le communique à Timothée. J’estime que le pastorat est le plus beau et noble métier qui puisse exister dans le monde mais aussi une fonction tournée au public qui relève d’une grande responsabilité engageante tant sa vie privée et publique.

3.1 le relayage spirituel selon l’exemple de Paul : l’espoir pour la génération

Etudions le relayage spirituel de cet héritage final que transmet l’apôtre pour le plus grand bien de l’âme et pour l’espoir à la génération présente de nos chers compatriotes français comme ceux de toutes nations qui s’y réfugient sans oublier le peuple juif aimé de Dieu selon l’élection de la grâce.

Paul ne le cache pas et comme nous avons vu en détail plus haut il dit bien « Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus Christ » ; mais quelle joie de savoir que ce sont des souffrances couronnées de gloire en Jésus-Christ. C’est une souffrance comme un soldat quoiqu’il arrive et nous nous glorifierons en Christ. Enrôlé à l’armée les officiers et sous-officiers ne se préoccupent pas des affaires civiles de la vie. Leur but est de combattre pour la patrie leur vie durant même jusqu’à la mort.

« Ils avaient choisi de mettre leur vie au service de la France et de leur compatriote : en tant que chef de l’Etat je m’incline devant leur mémoire » – ce sont les mots de M. le Président Sarkozy au sujet du capitaine Lorenzo Mezzasalma et le caporal Jean-Nicolas Panezyck du 21e régiment d’infanterie de marine de Fréjus, mortellement touchés par balles lors d’un combat en Afghanistan, le 23 août 2010.

C’est l’une des trois illustrations que prend l’apôtre Paul dans ces dernières semaines avant son exécution mortelle alors qu’il sert déjà de libation, et le moment de son départ approche. Un pasteur selon le cœur de Dieu à l’image de Paul de Tarse est celui qui sert de libation tous les jours comme u sacrifice vivant. Il choisit de mettre sa vie au service du Seigneur Jésus-Christ, à sa patrie céleste et pour les compatriotes des citoyens célestes. C’est ça le mandat divin pastoral : « Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus Christ, fortifié dans la grâce qui est en Jésus Christ »

Paul ajoute une 2ème illustration des règles que l’athlète doit rigoureusement suivre pour être couronné devant le jour du Christ. Aux Corinthiens il précisera le domaine dans lequel il s’impose ses règles >

1 Corinthiens 9.25 : « Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible ; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. 26 Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure ; je frappe, non pas comme battant l’air. 27 Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres. » C’est son propre corps qu’il tient assujetti.

3.2 la formation des hommes enseignés par l’Esprit, la Parole et les pasteurs : méthode paulinienne de la multiplication de disciples, de pasteurs et de l’église

2 Timothée 2 :2 « Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l`enseigner aussi à d`autres. »

Même à nous baptistes, sans en faire un sujet de glorification, qui restons à mon sens les plus proches de la vérité de la Parole, plutôt à se concentrer dans nos prêches à traiter des problèmes puis aller chercher les textes en rapport ou bien à avoir une conception théologique pour aller chercher un texte ; c’est le texte que Paul commande à enseigner par des hommes qui soient capables.

Plutôt que d’être omnibulé par les circonstances problématiques et des soucis de la vie… considérer l’enseignement par excellence que nous devons transmettre à la génération relève de ce mandat selon la méthode paulinienne dans la multiplication de disciples, de pasteurs et de l’église. C’est ainsi qu’il faut confier l’enseignement à transmettre de génération en génération aux hommes fidèles et capables. En touchant deux générations d’hommes dans ce verset, Paul établit une vision panoramique de chaque ère de l’église y compris l’église contemporaine. C’est ainsi que les églises se multiplient lorsque les disciples du Christ et un vivier de pasteur-enseignant se multiplient à travers la nation.

Je ne dis pas qu’il ne faut pas se préoccuper des problèmes des frères et sœurs de l’église. Bien entendu nous devons éprouver la même compassion du Seigneur, avoir le même cœur pastoral du souverain berger, avoir le même esprit de visite des brebis tel celui du Seigneur Jésus.

En même temps, nous ne devons pas négliger à transmettre aux hommes fidèles et capables l’enseignement de notre apôtre à l’église du Christ. En cherchant ainsi le royaume et la justice de Dieu et en dispensant la vérité à l’église toutes autres choses seront comblées pour nous par la grâce du Seigneur.

Comment pouvons-nous pratiquer si nous n’avons pas appris, reçu et entendu l’apôtre Paul ? il dit ainsi aux Philippiens :

Philippiens, 4 :9 – Ce que vous avez appris, reçu et entendu de moi, et ce que vous avez vu en moi, pratiquez-le. Et le Dieu de paix sera avec vous.

Une des sondes pour mesurer la température de nos églises de France du Nord au Sud traversant le bassin parisien est de sonder comme ci-dessous :

Combien notre concentration et considération dans le plus grand soin et attention est donnée sur chaque lettre apostolique confiée par Dieu à l’église tant individuellement que collectivement ?

Pour ceux ayant la charge, est-ce que nous suivons réellement Paul dans la transmission consciencieuse et sans relâche de cet enseignement ? Car l’ennemi ne prend pas de vacances.

Si Paul était vivant ce matin il peut demander :

Combien de mes lettres avez-vous médité, intégré, reçu et étudié individuellement, dans vos foyers, dans vos familles et collectivement dans vos réunions publiques d’églises ?

L’église peut s’interroger comment tant d’années durant mes lettres inspirées données aux églises ne traversent même pas en survol dans les esprits, alors que mes frères et sœurs des églises primitives implantées dans la Macédoine et dans l’Asie mineure, l’ont reçue en tant que Parole de Dieu telle qu’elle est ? Comme Jérémie le prophète, ces églises ont dévoré mes lettres et elles furent douces comme le miel.

Application : culte personnelle et familiale à un temps de 30 min par exemple planifié dans la soirée avec les enfants > si les livres de méditation et les chants inspirés de la Parole sont le plat d’entrée, c’est la lecture méditative, l’étude des textes de Paul, des autres apôtres et de chaque livre de la Bible ensemble avec les enfants dans le culte familial de chaque soirée est le plat consistent ; l’application pour la vie et comment se comporter pratiquement serait le dessert nécessaire.

Nous baptistes, sommes-nous assez fidèles et versés ainsi aux Ecritures de Paul pour enseigner aux enfants et hommes/femmes ainsi quotidiennement tout le conseil de Dieu aux églises locales à travers ces lettres envoyées aux églises locales ?

Si l’on ne s’applique pas ainsi : dans une décennie ne nous étonnons pas d’avoir formé un groupe d’hommes et de femmes ignares, sans instruction spirituelle, non pas qu’ils manquent des études supérieures post Bac mais ignorant car ils n’ont ni reçu Paul ni appris Christ faute d’hommes fidèles qui ne leur ont pas transmis aux jeunes et aux adultes et à la génération future. La négligence de l’église aujourd’hui aura un lourd impact dans la génération de demain. Que nos problèmes de jalousie débile et de disputes enfantins sans parler des déviations de conception théologique ne nous fassent pas nous dévier de la vision du Seigneur Jésus Christ pour bâtir son église, celle d’aujourd’hui et celle de demain.

Néanmoins nous sommes toujours fascinés d’entendre nos églises et même celle-ci – comme les églises modèle de Macédoine (de Philippes et Bérée et Thessalonique) qui étudient des mois et années sans relâche et avec une sainte ardeur chaque lettre de Paul et des apôtres du Seigneur !

C’est là les vraies églises croissant dans la connaissance de Jésus-Christ notre Seigneur et sa grâce.

Que notre France en soit remplie abondamment et davantage comme Dieu a déjà commencé fidèlement ces bonnes œuvres. Je suis toujours fort ému et touché de voir tant d’églises quelque soit sa taille qui honore la Parole de Dieu afin de la dispenser droitement selon la vérité.

3.3 La responsabilité de l’église envers ses pasteurs-enseignants selon la méthode paulinienne

Etant donné ma fonction laïque, en tant que pasteur stagiaire j’use de cette liberté pour transmettre cette dernière pensée. En tant que membres d’une ou de deux églises locales selon votre situation c’est aussi de notre responsabilité d’y penser.

Dans le souci de former des enseignants de qualité et de transmettre de génération en génération la doctrine de notre foi biblique, Paul n’a jamais oublié non plus d’écrire 1 Timothée 5.17, 18 dès sa première lettre l’Esprit de Dieu l’a inspiré à écrire : >> 5.17 Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement.

5.18 Car l’Écriture dit : Tu n’emmuselleras point le bœuf quand il foule le grain. Et l’ouvrier mérite son salaire. / « que celui à qui l’on enseigne la Parole fasse part de tous ses biens à celui qui l’enseigne » – Galates 6.6

A ce sujet Paul dira à l’église de Philippe qui le soutenait financièrement : « Ce n’est pas que je recherche les dons ; mais je recherche le fruit qui abonde pour votre compte. » – Phil 4.17

Il m’a paru utile de ne pas arrêter ce message avec le point 3.2 réfléchi à l’instant mais d’aller vers cette réflexion 3.3 qui engage la responsabilité de toute l’église locale et même de toutes nos églises locales baptistes indépendantes appartenant au Seigneur précisément en France.

« Ce n’est pas que le pasteur à plein-temps d’une église locale baptiste recherche les dons ; mais Paul recherche le fruit qui abonde pour votre compte bancaire à chacun de vous, à chacun de nous ».

Si les fruits abondent pour notre compte bancaire et si l’enseignement de la Parole transmise doit être dispensée sérieusement avec beaucoup de temps investi chaque semaine, l’une des situations que nous constatons, du moins en France, est que souvent le compte bancaire du pasteur baptiste à plein temps est sec. Les églises baptistes indépendantes parvenues à la maturité doivent réfléchir. Il est de la responsabilité des membres de proposer ce qui est juste et équitable. Si Dieu fait abonder certains de nos comptes bancaires, il le fera, gloire à Dieu ! que toute l’église soit donc engagée ensemble pour cet enseignement tout entier car le monde périt. L’église seule apporte l’espoir contre la mort. Vous avez entendu cet accident tragique juste en face de cette église, une personne qui lutte entre la mort et la vie. Donc nous sommes encore plus conscients du besoin de l’église et son enseignement.

Dans l’application pratique, je ne me suis même pas renseigné à quelle hauteur votre pasteur et son épouse sont soutenues par son église locale mais j’avais à cœur de vous transmettre cette dernière réflexion. Je crois cet enseignement est applicable pour toute église locale.

Conclusion : que l’Esprit de Dieu dirige nos pensées avec le contenu de tout ce message afin d’appliquer la Parole de Dieu à bon escient chacun selon sa responsabilité. Gloire à Dieu !


Format audio 3gp à télécharger :

2 Timothée 1.11 – 2.7_4ème étude_Culte dimanche matin 23/09/2018

septembre 27th, 2018 by